Chapitre 1: Invasion?
Trainé par deux soldats ennemis, le caporal Mirage était à demi-inconscient. Après une séance de torture, ces choses le trainaient quelque part. De plus, bien que se tenant debout et avait forme humanoïde, ils n’étaient surement pas humains. Ils portaient des armures d’une technologie bien trop avancé et surtout, ils venaient de l’espace! Ces xénos envahissaient la planète natale du caporal Mirage et il venait d’être pris par l’ennemi. Ces choses allaient surement le disséquer vivant pour étudier attentivement son métabolisme. Mais c’était le caporal Mirage de la légendaire Force d’Assaut Planétaire Samurai, un soldat d‘élite parmi l’élite formé pour prendre des vies sans hésitations si le devoir s’impose. Un soldat entrainé pour survivre dans les pires conditions et dans tous les environnements naturels inimaginable. Il venait d’être fait prisonnier? Soit mais il s’échappera avant d’avoir livré la moindre information, ou mourra en essayant.
Les trois silhouettes arrivèrent dans une salle d’une grande sobriété d’un point de vue humain. Les murs d’un bleu ciel avec quelques dessins peint en noir dessus mettraient tout de suite à l‘aise un invité. Un bureau avec une chaise trônait au milieu de la pièce. Une unique tablette, enfin cela ressemblait à une tablette mais était en plastique et possédait un écran. Il y avait également une pile de feuille avec ce qui ressemblait à un stylo dessus, mais dans sa situation, le caporal ne pouvait se permettre de perdre du temps à découvrir l‘art des envahisseurs. Un xéno, lui aussi avec une armure arriva dans la pièce. À la différence des deux soldat, ce nouvel arrivant possédait avait une longue cape noir. Dans la tête du caporal Mirage, les idées se bousculaient à vitesse grand V. Ces envahisseurs possédaient quelques points commun avec les humains, cela était vraiment étonnant.
Les deux soldats hurlèrent quelque chose au prisonnier, le sortant ainsi de ses pensées, qui regarda ses geôliers avec un air narquois. C’était des xénos. Comment voulait-ils qu’il comprenne quelque chose à leur satané langage? Un coup derrière le genoux du caporal Mirage le fit tomber à quatre pattes. Voilà donc ce que ces monstres voulaient… Leurs coutumes ressemblaient beaucoup à celle des humains. Etre à genoux… un signe de soumission… La symbolique avait l’air d’être la même pour les deux civilisations. Une autre chose en commun apparemment.
L’humanoïde à la cape observa Mirage, sortit une seringue et lui planta dans le cou. L’humain, déjà à genoux, s’écrasa sur le sol, une douleur abominable dans la tête. Au bout de quelques instants, il put se relever avec quelques difficultés, le sang cognant toujours contre ses tempes. Le chef des envahisseurs s’appuya contre le bureau, les bras croisés et demanda:
« - Est-ce que tu me comprends soldat?
- Comment? Comment est-ce que je peux vous comprendre?
- Je t’ai injecté un produit chimique qui contient tout notre langage. Il agit directement sur ton cerveau et fait en sorte que la traduction se fasse automatiquement dans ton subconscient.
- Comment est-ce possible? Il faudrait que vous ayez étudié notre métabolisme avec des sujets vivant!
- Quel est ton nom soldat? demanda le chef sans répondre à la question.
- Zeùs Mirage. Caporal Zeùs Mirage, matricule 001280799. Membre de la Force d’Assaut planétaire Samurai de la nation Angelus. »
Le chef humanoïde prit la tablette derrière lui et fit glissé ses doigts sur l’écran.
« Zeùs Mirage. Originaire du clan Somnium. A fait ses études dans la très prestigieuse enceinte scolaire Primaris Schoola. A remporté de nombreux concours d’ingénierie. A dix-neuf ans, alors qu’une brillante carrière d’ingénieure spatial l’attend avec de nombreuse sociétés le réclamant, il plaque tout pour s’engager dans la Forces Mobile. Y reste trois ans et reçoit plusieurs décorations dont la plus haute de toute, « Vita Victoria ». Voilà un état de service plutôt impressionnant soldat, dit le militaire à la cape.
- Comment? Comment avez-vous eu ces données confidentiels? Même en admettant que vous les ayez volé bien que ce soit impossible dans un laps de temps aussi cour, comment les avez-vous décrypté? Vous êtes capable de déchiffrer notre écriture, utilisé un produit chimique agissant sur notre cerveau, qu’est-ce que vous êtes réellement?! Comment nous connaissez vous aussi bien?!
- Tant de question, répondit le leader avec un petit rire. Très bien laisse moi te montrer ce que nous sommes. »
L’humanoïde retira le casque de son armure choquant le caporal Mirage. Ce dernier resta sans voix, car il voyait le réel visage de l’ennemi. Toute ces légendes étaient donc vrai? Dans un geste désespéré, Zeùs attaqua le chef ennemi mais un coup derrière la tête le sonna et tandis qu’on l’emmenait, il se remémora les dernières heures avant l’attaque.
Zeùs était avec son unité sur le champ de tir. Il y avait un concours de précision entre les deux Force d’Assaut Planétaire: Samurai et Phalange. Chaque unité avait une équipe de neuf tireurs. Un pour l’arme de poing, un pour le fusil d’assaut, un pour le pistolet-mitrailleur, un pour la mitrailleuse légère, un pour la mitrailleuse lourde, un pour le tir de précision, un pour le tir d’élite, un pour le tir à l’arc et le dernier pour le lancé de couteaux. Ces deux dernières exercices étaient incompris par les forces armées conventionnelles. En quoi le tir à l’arc ou le lancé de couteaux pouvait être utile sur un champ de bataille face à des armes à feu? Question légitime mais les FAP utilisaient ces armes pour être discret et puis un couteau lancé tuait plus vite qu’un changement de chargeur. Les différents concours entre ces deux Force d’Assaut donnait souvent lieu à des rassemblements des différentes divisions de l’infanterie. Voir ces deux élites parmi les élites s’affronter était plutôt rarissime. Pour ne pas révéler l’identité des membres des Forces d’Assaut, ils était tous cagoulé. Le concours fit place et chaque tireur avait un distance spécifique pour toucher sa cible. L’après-midi passa sous les acclamations du public et des bagarres entre les différentes unités qui n’avaient pas le même point de vue.
Zeùs retrouva ses coéquipiers dans le vestiaire qui venait de lui être attribué et s’assit sur un des nombreux banc, lorsqu’un homme lui parla, noir, le mètre quatre-vingt dépassé, musculature énorme, un adjudant-chef au vu de ses galons.
« - Tu as fait du bon boulot le bleu. C’est rare qu’une nouvelle recrue soit choisi pour participer au concours mais tu t’en ais bien tiré.
- Mais on a perdu.
- C’est ainsi, on y peut rien. Ils ont été meilleurs que nous cette fois-ci. Allez, va te reposer. Demain est un autre jour.
- A vos ordres mon adjudant! répondit Zeùs en se mettant au garde-à-vous.
- Allez tout le monde! cria le chef d‘escouade. Rentrez dormir! Demain, nous aurons du pain sur la planche.
- A vos ordres mon adjudant! crièrent les neuf autres soldat à l’unisson avant de repartir, seul ou en groupe. »
L’escouade du caporal Zeùs était dans la caserne de la compagnie, tous endormis. Les soldat avaient encore droit à une heure et demi de sommeil et l’aube ne serait là que dans deux heures mais cela ne se passa pas comme ça. L’alarme retentit, réveillant tout les soldats de la base simultanément. Entrainé au plus haut niveau, ils se mirent en tenu de combat en moins de deux minutes et rejoignirent la zone de rassemblement, au cœur de la base dans un immense bâtiment. Le colonel du régiment était là, sur l’estrade, ce qui n’annonçait rien de bon. Lorsque la compagnie fut au complet, ce qui ne prit pas longtemps, le colonel Rosenbaum de son nom commença son discours:
« Cette nuit, à 3h48 heures local, les satellites de surveillance spatial ont détecté une trentaine d’astéroïdes de plusieurs kilomètres de diamètres. D’après les calcul, ils sont sur la trajectoire de la planète. Le problème, c’est qu’il y a vingt minutes, ils ont subis ont décélération progressive. Les points d’impacts se situes partout sur le globe autour des mégalopoles principalement. Quoi que ce soit, ce n’est pas naturel! Nos ordres sont simple soldats! On se déploie dans notre zone de protection, et si c’est hostile, tirez, puis posez les questions! Est-ce que c’est clair pour tout le monde?
- Chef! Oui chef! répondirent à l’unissons les deux cents soldats de la compagnie.
- Capitaine Leblanc, je vous laisse le reste, dit le colonel à l’homme qui se situait près de lui avant de descendre de l’estrade et de partir, trois soldat l’accompagnant.
- Que tous les lieutenants aillent dans la salle de réunion tout de suite pour le briefing. Les autres, faites votre pactage et regroupez vous en section. Rompez! »
Après un dernier salut, le capitaine rejoignit ses lieutenants à la salle de réunion et prit aussitôt la parole sans leurs laisser le temps de se mettre au garde à vous. Chose assez rare dans l’armée.
« - J’irai directement au but messieurs. Nous sommes la FAP. Nous l’élites parmi l’élite. Voilà pourquoi le colonel nous a contacté en premier. Nous serons la première ligne de défense en cas d’hostilité des xénos, ce qui plus que probable. Notre mission sera simple. En cas d’agression, nous devons les retenir le plus longtemps possible, et les empêcher d’établir une tête de pont. La FAP Phalange est en attente des ordres dans la station Alexandre. L’armée est déjà en cours de mobilisation, ainsi que la Force Mobile.
- Capitaine, interviendrons nous uniquement sur notre territoire?
- Je ne sais pas ce que les bureaucrates ont prévu. Nous avons des forces partout dans le monde donc je pense que ce sera le cas mais notre objectif est de protéger notre zone d’affectation. Je viens de vous donner l’idée général de la situation. Nous aurons de plus ample informations lorsque nous serons au PC du régiment. Ce sera tout pour l’instant. Messieurs, rejoignez vos sections est tenez vous prêts. Nous partons aussitôt les hélicos arrivé. »
Les quatre lieutenant partirent après avoir salué le capitaine. Vingt minutes plus tard, une dizaine d’hélicoptère de transport arrivèrent pour embarquer les combattant et rejoindre la base opérationnelle du régiment. 8h15, les ordres tombent pour la FAP Samurai. Le capitaine réunis sa compagnie autour d’un tableau avec une carte. Une ville du pays situé sur le littoral Est.
« - Ecoutez moi bien soldats! Les ordres sont là! Nous serons déployé à Animarus, ville carrefour de la côte Est et accessoirement, la plus grande de la planète. Le gros des objets spatiaux tomberons dans cette zone. Les Force d’Assaut établiront une zone de surveillance. Les première, deuxième et troisième compagnie du second Bataillon quadrilleront les plages avec pour ordre d’abattre tout ce qui n’est pas humains en cas de danger pour eux-mêmes ou la population.
- Six cents soldats pour dix kilomètres de plages? Peut on vraiment se permettre de déployé autant de soldats d’élite pour une menace inconnu? demanda un sergent.
- C’est justement parce que ce sont des soldats d’élites et que la menace est inconnu qu’ils sont en première ligne, répliqua le capitaine Leblanc. Mais nous, notre mission est différente. Si la menace est confirmé et que la FA n’arrive pas à les contenir, nous aurons deux missions. La première, de pénétrer en territoire perdu et d’évacuer les civils pris au piège. La seconde, fournir toutes les informations possible à l’armée. Repérer les chaines de commandement, le type d’armement, les effectifs ennemis, la localisation de leur PC etc. etc.… Nous serons des maraudeurs en territoire ennemis. Nous serons coupé de tout renfort en cas d’avancé ennemi. Avez-vous des questions?
- Phalange. Seront-ils déployé?
- Ils sont dans la station orbitale. Ils devraient être en support comme la troisième et quatrième compagnie du premier bataillon et la quatrième compagnie du second bataillon.
- Combien de temps avant d’avoir du support aérien?
- Le support aérien est d’ors et déjà disponible. La première et troisième armé sont en cour de mobilisation. La première sera notre soutient. La troisième sera déployé sur le front ouest. Elles seront pleinement opérationnel dès demain. Les premier éléments le seront dans l’après midi, continua à expliquer le capitaine. D’autre questions?
- Quand est-ce qu’on part?
- Dans quinze minutes, alors préparez-vous! »
La compagnie, soit deux cents hommes réunirent tous ce qui pourrait s’avérer utile en plus de l‘équipement standard de la FAP. Cet équipement, à la pointe de la technologie humaine était nommé THOR pour Troupe High-tech d’Opération de Répression. Il comprenait un casque en kevlar recouvert par de la soie d’araignée combiné avec des nanotubes de carbone. Une visière recouvrant le haut du visage et fixé au casque était un écran de contrôle pour le mini ordinateur embarqué. Il y avait également l’optronique réunis en un seul boitier rectangulaire. Il faisait jumelle, jumelle de vision nocturne et lunette de vision thermique. Se portant sur l’avant du casque, il suffisait de le relié au mini ordinateur pour que le soldat active la fonction voulu à travers sa visière. La communication se fait, quant à elle, par orthophonie évitant ainsi tout bruit de radio inutile. L’uniforme et plus particulièrement le gilet qui était de même conception que le casque disposait de nombreuses poches pour munitions, grenades, batteries de secours, câbles et radio. L’arme était un fusil d’assaut crée spécialement pour répondre aux attentes des FA. Sa dénomination officielle était FM 666 THOR. Une arme bullpup poly projectiles. Crachant des balles de calibre 5,56 avec une vélocité de 1500 à 1800 m/s et une portée pratique de six cents mètres, c’est actuellement l’arme de fantassin la plus létale qui existe. Cette arme possède une deuxième chambre pour accueillir un chargeur de grenade en plus d’un chargeur de balle. Plusieurs équipement pouvait y être intégré. Une caméra vidéo, un système de visée, un laser, une lampe, un oculaire de restitution et une poignée. Tout cet équipement permettait le tir déporté afin de ne pas exposer le soldat au danger. Il y avait également une fonction de partage de données avec le reste du régiment via le mini ordinateur. Le fantassin pouvait ainsi envoyer ou recevoir des données et se situer précisément par rapport à ses coéquipiers.
Après dix minutes de préparations et de vérifications, les hommes se mirent en colonne en attendant les hélicos de transports qui arrivèrent, embarquèrent et repartirent aussitôt vers la ville. La compagnie Samurai se répartit en section soit cinquante soldat sous la direction d’un lieutenant. Les trois compagnies des FA établirent des barrages et des check-points aux grands carrefours qui menaient aux plages. Le gros des troupes étaient posté à deux cents mètres des plages prêt à ouvrir le feu à tout moment. Le temps passa, lentement, Zeùs vérifiant encore et encore son équipement lorsqu’un homme de son escouade poussa un juron et se dirigea vers une autre escouade. Le fantassin était le caporal Joshua Miyaki, un type au teint foncé, plutôt svelte, mesurant entre le mètre soixante dix et le mètre quatre-vingt. C’était un type joyeux à l’ordinaire sauf quand ça parlait religion et pour qu’il s’énerve comme cela, l’autre escouade devait surement critiquer la religion… Putain de croyant. Toujours à partir au quart de tour. Voilà pourquoi Zeùs s’esquivait toujours lorsque les discussions allaient vers ce sujet. Il n’avait rien contre les croyants dans leurs majorités, mais ceux qui n’acceptait pas la divergence d’opinion étaient les pires, comme Joshua. Enfin, Joshua était dans son escouade donc si c’en venait aux poings, il serait de son coté même s’il ne pouvait pas blairer ce connard. Lorsqu’il arriva à la hauteur de son frère d’arme, les esprits s’étaient déjà bien échauffé. Zeùs avait mis même pas dix seconde pour rejoindre son escouade que la tension était à son comble. L’homme qui faisait face à Joshua était le caporal Akim Groger, un tombeur de ces dames. Beau parleur, il n’y avait pas une femme qui ne finissait pas dans son lit dès le premier soir. Ce type était un black, avec beaucoup de muscles qui servaient souvent et contrairement aux autres, le muscle qui s’appelait cerveau fonctionnait très bien également. Ce type était dans le top vingt des meilleurs soldats de la FAP, autant dire un monstre… dont beaucoup étaient jaloux. Charismatique, fort, intelligent, attirant la gente féminine comme un aimant. Le mec parfait. Seul défaut, imbu de lui-même. Il se savait au-dessus des autres et le leur rappelait sans cesse. Voilà pourquoi, malgré ses excellent résultat, ce n’était qu’un caporal. Avec lui comme chef, la mutinerie était assuré.
« - Franchement, t’es pas d’accord avec moi Joshua? demanda Akim. Dieu est tout puissant, t’es d’accord avec moi là? Donc si je le fais se transformer en meuf super bien roulé et que je lui mets ma boite dans le cul, je deviendrai le premier Homme à avoir enculé Dieu! J’aurai mon nom partout!
- Bâtard de blasphémateur! Je vais te buter!
- Allons Joshua, c’est pas toi et tout les pratiquants qui disiez que c’était des envoyé de Dieu? Donc on va leur botter le cul, et quand on aura trouvé leur chef, qui doit être Dieu si on vous écoute, ben là, je le baiserai et je serai connu pour les millénaire à venir! clama Akim sous les rires de son escouade et Zéus dut se retenir pour ne pas faire pareil. »
Joshua serra les poings et lança une réplique cinglante.
« - Si tu parles si légèrement de Dieu, est-ce parce qu’il ne t’ai pas venu en aide quand ton père te mettait SA boite dans TON cul? Ca fait quoi de se faire prendre par son père? T’es sure que tu ne préfèrerais pas que ce soit Dieu qui t’encule? Ca te rappellerait toute ton enfance. T’en dit quoi ma petite Akim? demanda Joshua sur un ton doux mais en insistant bien sur le « petite ». »
Zéus recula jusqu’au sergent de son escouade et lui demanda à voix basse:
« - Vous devriez les arrêter sergent. Ça risque de mal finir.
- Laisse faire. Ils ont besoin d’évacuer. Ils font face à une menace inconnu.
- Avec tout le respect que je vous dois sergent, nous faisons face à l’inconnu à chacune de nos missions.
- Mais ça reste quelque chose d’humain et que l’on pourrait comprendre. Là, c’est quelque chose que nous n’avons jamais vu… »
La discussion s’arrêta là car le caporal Groger se mit à rire alors qu’il était silencieux jusque là puis lança à son tour:
« - Vaut mieux être violé que qu’être un putain de bâtard consanguin. T’appelles comment ta mère? Maman ou tata? Ca doit être chaud à savoir non? »
Ce fut le mot de trop. Le caporal Joshua Miyaki dégaina son arme de poing, un pistolet semi-automatique de calibre .50, arma le chien et le pointa sur la tête du caporal Groger. Ce dernier fit pareil. Tous les autres membres des deux escouades dégainèrent alors leurs armes.
« - Vous êtes sur que c’était la bonne décision sergent? demanda Zeùs.
- Je ne m’attendais pas à ce que ça dégénère aussi vite. En plus…
- Qu’est-ce que vous faites bande de bâtard dégénéré?! hurla un lieutenant qui venait d’arriver avec une autre escouade. Qui vous a autorisé à sortir vos armes?
- Lieutenant c’est… tenta un soldat mais il fut aussitôt coupé.
- Ta gueule espèce de bouffeur de merde. Je ne t’ai pas donné la permission de parler. Si tu l’ouvres encore je te fais nettoyer les chiotte avec ta langue pour le mois à venir. Est-ce que c’est clair?
- …
- Répond quand on te pose une question suceur de boite!
- Lieutenant, oui Lieutenant! J’ai compris Lieutenant! Je n’ouvrirai plus ma grande gueule sans votre permission Lieutenant!
- Quel est le problème ici? demanda le lieutenant en se désintéressant du soldat. Toi raconte moi! dit-il en désignant Zeùs voyant que personne n’osait parler.
- Les caporaux Miyaki et Groger échangeaient leurs point de vue sur la religion lorsque le sujet a dévié sur des choses plus personnelles, s’empressa de répondre le caporal Zeùs.
- Comme quoi?
- Le fait que le caporal Groger se soit fait violé par son père et que le caporal Miyaki soit un enfant consanguin.
- Est-ce vrai?
- Je ne sais pas mon Lieutenant. répondit Zeùs.
- Et cette histoire de religion?
- Le caporal Groger voulait enculé Dieu Lieutenant. »
Se désintéressant du caporal Mirage, le Lieutenant alla vers les deux hommes qui avaient commencé les incidents puis leurs hurla.
- Dieu est l‘Empereur! T’enculerai ton Empereur sac à merde?!
- Non mon Lieutenant! répondit aussitôt Akim.
- Ton sergent instructeur t’a déjà mis sa boite dans ton cul?
- Non mon Lieutenant! répondit-il toujours ne comprenant pas le sens de la question.
- Ecoutez moi bien bande de bouffon! hurla le lieutenant à l’attention des tous les hommes présent. Votre mère, c’est l’armée! Votre père, c’est votre sergent instructeur, Nous sommes tous des putain de bâtard consanguin! Votre religion? C’est l’armé! Votre femme? C’est vos armes! Votre couleur de peau? C’est celui de votre uniforme! Des problèmes avec ça bande de fils de pute?
- Lieutenant, non mon Lieutenant! répondirent à l’unisson tous les hommes présents y compris ceux qui étaient venu avec ce lieutenant.
- Alors dispersez vous! Et si un incident de se genre se reproduit, je ferai vivre un enfer pour le reste de leurs vie aux coupables! »
Toutes les escouades repartirent chacun de leur coté tandis que le Lieutenant retournait au poste de commandement. Zeùs soupira. Tous ici était des soldats d’élite. Les meilleurs de la planète. Chacun d’entre eux pouvait se mettre sur la trajectoire d’une balle pour sauver son frère d’arme. Même lui l’aurait fait pour Joshua alors qu’il ne pouvait pas le sentir mais en dehors des missions, ils étaient près à s’entre-tuer… Sacré paradoxe… Voilà à quoi était réduit ces soldats d’élites. Craint depuis la naissance de l’homme.
Enfin, une légende disait que les Hommes n’étaient pas originaire d’ici mais d’une lointaine planète du nom de Terra. Les premiers colonisateurs se seraient débarrassé de tous les vaisseaux spatiaux et d’une bonne partie de la technologie pour ne pas être retrouvé par la planète mère. Mais d’après le calendrier, vingt milles ans étaient passé depuis la venue des humains sur la planète et le chef des colons se nommerait Angelus Augustus Terra. Angelus devint le nom de la nation qu’il fonda, Augustus, celui de la planète et Terra… devint une légende comme quoi les humains seraient originaire de ce monde… Un ramassis de connerie. Angelus était la mère patrie des humains, ceux qui refusèrent son autorité colonisèrent des terres non exploré et créèrent de nouveaux royaumes demandant le droit à disposer d’eux-mêmes, chose qu’Angelus refusa entrainant des guerres. Aujourd’hui, Augustus était divisé deux. Angelus, dominant la moitié des terres habitables et inhabitable et il y avait le reste. Une agglomération de nation, sans réel pouvoir. Une cinquantaine de nation qui ont obtenu une indépendance illusoire. Disposant de leurs propres modèles économiques, de leurs lois et même de leurs armés mais soumis à la régence d’Angelus. Les chefs élus ne sont que des pantins dont l’Empereur tire les ficelles. Cette situation durait depuis des temps immémoriaux mais il y avait cent ans, le monde s’était retrouvé en guerre.
Toute les nations se rebellèrent contre Angelus. La guerre dura quinze longues années. La victoire fut celle d’Angelus mais les pertes furent très lourde. La nation mère perdit cent millions de soldats et deux cents millions de civils durant la guerre sur les 3,5 milliards de population que comptait le pays soit près de dix pour cents de sa population. Le fait est que Angelus est au centre de la planète et bien que présent sur les trois autres continents, tous séparés par des océans, le pays s’est développé de façon à formé un cercle et les autres nations étaient tout autour. Le cercle imaginaire englobait les océans où aucune nation y avait établit son royaume. La rébellion fut murement préparé et parfaitement exécuté. La seule chose qui sauva Angelus de l’anéantissement totale fut sa culture impériale crée par Angelus Augustus Terra et la chance.
Les enfants de l’empereur ne sont pas élevés dans du coton au palais impérial. Ils sont élevés parmi la population. Une famille, en général une famille d’un membre de la FAP, élevait l’enfant après que sa naissance soit annoncé. Il y recevait des tuteurs jusqu’à la fin du cycle secondaire. Au début du cycle secondaire, vers l’âge de quinze ou seize ans, il entre dans un établissement scolaire pour côtoyer les autres enfants de son âge. Lorsqu’il reçoit le diplôme de fin d’étude du cycle secondaire, il peut choisir entre continuer au cycle primaire ou entrer dans la vie active. S’il entre dans la vie active, la maison impérial lui verse de l’argent pour ses dépenses de la vie courante. Juste de quoi vivre et payer son loyer mais au bout d’un an, les vivres sont coupé et l’enfant doit se débrouiller seul. Si l’enfant impérial choisi le cycle primaire, même chose mais la maison impérial finance les études, le loyer et les vivres jusqu’à la fin des études. Si l’enfant impérial veut des distractions, il doit se les payer lui-même. A l’âge de vingt cinq ans, leurs véritables identité est révélé et ils intègrent officiellement la famille royale. Cette coutume fut crée pour que la famille impériale n’oublie pas le peuple et à quel point il est dure de vivre. De plus, s’ils trouvaient un ou une amant, ce serait pour ce qu’ils sont et pas pour ce qu’ils représentent. Les personnes du peuple pouvaient ainsi intégrer la famille royale sans aucun soucis sur une suspicion d’intéressement.
Angelus, le fondateur avait anticipé le fait que sa ligné pouvait s’éteindre. Pour anticiper le chaos que cela engendrerait, il créa un conseil avec ses compagnons. Huit d’entre eux formeraient le conseil pour élire le nouvel empereur en cas d’absence d’héritier ou d’héritière. Ce nouvel empereur serait choisi parmi ce conseil. Lorsque l’empereur serait choisi, une nouvelle famille siégerait au conseil, car le poste de conseiller est héréditaire. Le même principe serait appliqué si une famille du conseil venait à s’éteindre. Angelus en parfait stratège fit autre chose pour préserver l’intégrité du royaume. Un de ses enfants ne serait non pas envoyé à l’extérieur mais élevé dans le palais impérial en tant que soldat. Dès sa plus tendre enfance, il serait entrainé impitoyablement à l’art du combat et aux manœuvres politique, officiellement il ne serait qu’un serviteur parmi tant d’autre mais officieusement il serait les yeux et les oreilles de son père en tant qu’espion et assassin. Cet enfant choisi, était le réel héritier du trône car les autres enfants ne connaitraient rien à la politique avant d’avoir la trentaine passé mais un enfant qui grandit dans cet environnement connaitrait tout des sujets les plus sensibles. Ces enfants sauvèrent plusieurs fois la famille impérial de coup d’état en anéantissant les comploteurs avec la totalité de leurs familles. Mais cela ne sauva pas l’empereur d’il y a cent ans.
Jugeant que les mesures prises par ses ancêtres obsolètes, il garda la totalité de ses enfants près de lui et les éleva dans le palais impérial. Tous les enfants avaient plus de vingt ans et traitaient les serviteurs sans aucune compassion. Le seul qui n’avait pas ce comportement était Adrian, un enfant de seize ans qui ne faisait que s’amuser et dont la personne qui lui importait le plus était sa jumelle, Shamyna. L’empereur avait une nouvelle fois disputé et battu Adrian car son fils était allé parmi la population. Pour fuir un peu sa famille, Adrian demanda l’autorisation de rejoindre la base militaire des FAD situé à neuf cents kilomètres de la capitale et y amena sa sœur. S’il aimait tant passé de temps parmi les FAD c’était que les deux capitaines qui dirigeaient les FAD Samurai et Phalange, lui racontaient tout un tas de légendes sur le pays et ses illustres ancêtres. Les deux adolescent arrivèrent sur le tarmac et à peine descendu de l’avion qu’une jeep militaire arriva. Le capitaine Gregory Tessy était venu les prendre.
« - Capitaine! s’esclama joyeusement l’adolescent.
- Content de vous revoir mon prince. Vous aussi princesse.
- Vous n’auriez pas du venir, nous aurions très bien pu rejoindre nos quartier seuls, fit timidement Shamyna.
- Allons princesse! J’avais seulement envie de vous revoir. Allez. Montez. Quand repartez-vous? demanda le capitaine après s’être mis en route.
- Nous n’avons pas encore décidé, répondit aussitôt Adrian. Tant que je suis loin d’eux, ça me va.
- Vous ne devriez pas parlé de votre famille comme ça mon prince.
- Mais ils dénigrent la population. Je ne comprends pas. Nos ancêtres vivaient parmi vous. Père également et pourtant il les hais. Moi j’aime bien être parmi vous.
- C’est un honneur d’entendre cela mon prince, répondit le capitaine Gregory Tessy. »
La discussion et les jour passèrent sans incident. Adrian passait son temps entre lire les rapports de missions top-secrets au grand dam des officiers supérieurs, s’exercer au combat, que ce soit au tir ou au corps à corps et à jouer avec sa sœur.
Ce jour-là, Adrian revenait du musée d’histoire qu’il avait visité avec sa sœur car elle voulait voir à quoi ressemblaient ses ancêtres . Lorsqu’il se présenta à la base, le garde donna un mot au conducteur qui fila à toute allure jusque dans un hangar où de nombreux officiers et sous-officiers étaient réunis.
« - Mon Dieu vous êtes sauf s’exclama le Capitaine en voyant les deux adolescents.
- Que se passe-t-il capitaine Tessy?
- Je suis désolé de vous l’apprendre mais Angelus est envahi. La totalité des nations satellites nous ont déclaré la guerre.
- Quoi?! s’écria Adrian tandis que sa sœur mit une main devant la bouche qui s’était ouverte sous le choc.
- Ce n’est pas la seule chose. Toute la famille impériale a été décimée. Ils était tous en voyage d’état au quatre coin du globe. La révolte à été soigneusement préparé. Les huit conseillers sont également morts. Un commando surarmés a pénétré dans le palais et tué tout le monde. Le commando n’a pas survécu mais l’objectif était accompli. Angelus n’a plus de chef et est envahi de toute part. Votre présence au sein de cette base est connu par tout le monde. Vous devez fuir et prendre la tête de la nation. Si vous êtes vivant c’est car vous êtes au cœur de l’empire. Les troupes ennemis n’ont pas encore put nous atteindre. Nos soldats résisteront le plus longtemps possible mais sans commandement, nous serons rapidement repoussé. Survivez et formez la résistance! Je vous en prie mon prince! Non. Votre majesté l‘Empereur! dit Tessy en se mettant à genoux suivit par tous les soldats présent.
- Très bien! Mais je vous ordonne de survivre!
- A vos ordres votre majesté! répondirent tous les soldats avant de se relever et de regarder partir le nouvel empereur. »
Zeùs sortit de sa rêverie à cause du hurlement de l’Adjudant Tom, chef de l’escouade du caporal Mirage.
« - Les objets viennent de tomber. D’après les premiers rapports, c’est bien xénos. Et hostile. Les civils venu observer les débris se sont fait tuer. Les xénos sont de tailles humaines et de formes humaines. Ils possèdent une sorte d’armure, surement un scaphandre pour pouvoir respirer notre air. Les FA ont d’ors et déjà engagé le combat. Nous ne savons pas encore s’ils tiendront ou pas. Alors préparez-vous à partir au combat à tout moment.
- Est-ce que la station orbitale est intacte?
- Oui. Apparemment, les xénos ne la prennent pas pour cible. La FAP Phalange est hors de danger pour l’instant. Mais si les xénos se rendent comptent du danger qui plane au-dessus de leurs têtes je donne pas cher de la peau de Phalange. Pour pas que ça arrive, je vous conseil de botté le cul de ces envahisseurs avant que Phalange ne doive intervenir!
- Et c’est-ce qu’on va faire! cria Zeùs sous les cri d’approbation de ses compagnons. »
Deux heures passèrent lorsque le capitaine rassembla la compagnie.
« - Ecoutez! Nous venons de recevoir des infos. Les commandants viennent d’être aperçu. D’après les hélicos, ils se situent à trois bornes d’ici directions nord-est-nord. Vous allez vous diviser en escouades et encercler le périmètre. Les chefs ennemis ont leurs armures couleurs rouges. Si vous les voyez, ne demandez pas l’autorisation. Ouvrez le feu. Faites très attention les gars. Nous entrons en territoire hostile. Les FA les retiennent mais ils sont en infériorité. Les xénos finiront par les submerger tôt ou tard. Allez! Bonne chance les gars! »
La totalité de la Force d’Assaut Samurai se mit en route. Mais aucun d’entre eux n’était préparé à l’enfer dans lequel ils pénétraient et ils le découvriraient avec le sang de leurs frères d’armes.